L’assurance-vie, entre détention et transmission d’épargne
L’assurance-vie présente deux attraits distincts et complémentaires, justifiant ses performances en gestion de patrimoine. Stipulation pour autrui, elle est un levier de transmission au décès, profitant d’un statut tant civil que fiscal de faveur, en raison de son caractère « hors successoral ». Stipulation pour soi-même, elle constitue aussi, durant la vie du souscripteur, un outil de détention d’épargne lui permettant, grâce au rachat notamment, de récupérer tout ou partie de sa créance disponible, certes dans des conditions moins favorables que celles édictées pour la transmission. Si la première fonction correspond à un contrat dénoué au profit d’un bénéficiaire désigné (ou de plusieurs), la seconde s’attache à un contrat non dénoué, utile pour le souscripteur.