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Trois questions à Thomas Prud’Homoz, notaire associé, KL Conseil

Par Anne Portmann

Trois questions à Thomas Prud’Homoz, notaire associé, KL Conseil.

Quel bilan tirez-vous de cette seconde période de confinement ?

Nous n’avons pas connu de rupture brutale d’activité comme au printemps dernier. Le flux de dossier a certes diminué, mais il a été continu. Alors que pendant le premier confinement, les ouvertures de dossier avaient chuté d’environ 70 %, elles n’ont diminué que de 20 % en novembre et en décembre. Pendant le début de ce deuxième confinement, en matière immobilière, nous avons continué à travailler. L’activité s’est ensuite un peu tassée en raison de l’absence de possibilité de visite, mais nous avons quand même pu ouvrir des dossiers. Ils sont un peu plus longs à sortir, parce qu’il faut planifier davantage, mais nous avons pu organiser des rendez-vous en présentiel, faire signer des procurations sous seing privé par voie électronique et même signer des actes à distance, avec chacune des parties chez son notaire. Le décret sur la procuration authentique à distance est arrivé un peu tard et ne permet pas de signer l’acte directement. Il est néanmoins utile pour débloquer des situations où les clients sont à l’étranger. Au global, nous ne pouvons pas dire que c’était une année comme les autres.

Quelles opérations ont pâti le plus de cette situation ?

En ce qui concerne l’immobilier ordinaire des particuliers, le tout-venant, le flux des dossiers est resté stable. Le très haut de gamme en revanche a beaucoup souffert. Les achats « coup de cœur » sont, en cette période, beaucoup plus risqués et les acquéreurs sont bien plus prudents. Ils ne se lancent pas aussi facilement qu’avant. En ce qui concerne l’immobilier de bureaux et l’institutionnel, ce sont des opérations au long cours ; nous verrons l’impact d’une diminution des dossiers dans les années à venir. Nous avons aussi quelques clients propriétaires de murs d’hôtels qui sont dans l’incertitude. Il y a cependant eu quelques cessions, mais la plupart des investisseurs sont dans l’expectative.

Quels dossiers avez-vous en cette fin d’année et comment voyez-vous celle à venir ?

La crise sanitaire a eu un effet de prise de conscience ou d’accélérateur pour certains projets. Beaucoup de gens ont souhaité mettre en place des testaments, d’autres ont finalisé des projets de donation qui traînaient depuis longtemps, afin de préparer l’avenir au cas où… En revanche nous n’avons pas eu un afflux de dossiers de succession liés au Covid. Pour ce qui concerne les opérations à mener avant la fin de l’année, la loi de finances ne prévoit pas de changement majeur. Il est bien sûr conseillé de réaliser la vente des biens sous promesse avant la nouvelle année. Si vous êtes résident britannique, ce conseil vaut d’autant plus qu’à partir du 1er janvier 2021, vous devrez désigner un représentant fiscal et le taux de prélèvement sociaux sur la plus-value plafonné à 7,5 %, passera à 17,2 %. Il semble qu’en 2021 nous aurons encore des contraintes et les études doivent se préparer à y faire face.

Thomas Prud’Homoz KL Conseil

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