Accès Rapide
S'identifier

Droit-patrimoine.fr : le site d'information en prise directe avec l'actualité des notaires et professions juridiques. Chaque jour, l'actualité du droit grâce à nos news, portraits, fiches pratiques et points de vue d'experts.

Les conseils en gestion de patrimoine face aux défis de la finance durable

Par Stéphane Lorriot et David Glaser

Dès les années 2000, la finance a commencé à prendre en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ce mouvement a été amplifié par l’adoption des Principes pour l’investissement responsable des Nations unies en 2006, qui constituent une pierre angulaire de la finance durable telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Ces derniers ont fourni un cadre d’engagement aux investisseurs institutionnels, à travers six grands principes visant à favoriser l’échange d’informations ESG et donc la transparence entre les acteurs de l’écosystème financier. L’OCDE, au même titre que l’ONU, proposa également une série de principes directeurs. Initiés dès les années 1970, ils préconisent, depuis 2011, la prise en compte d’impacts ESG dans les activités des grandes multinationales permettant ainsi de poursuivre les changements déjà engagés.

C’est à l’occasion de la 21e Conférence des parties (COP 21), qui s’est déroulée à Paris en décembre 2015, qu’un véritable consensus international semble voir le jour sur les questions climatiques qui ne cesseront alors de prendre de l’importance au sein de la finance durable. Pour autant, ces engagements et principes ne sont pas contraignants. C’est ainsi que les premières actions européennes et nationales ont vu le jour.

Notamment, l’Union européenne (UE) a mis en place, dès 2014, une obligation de reporting extra-financier via la Non-Financial Reporting Directive (NFRD). Celle-ci ne vise cependant que les grandes entreprises comptant plus de 500 salariés. La direction est donc donnée, mais trop peu d’acteurs sont impliqués pour obtenir des résultats probants.

À leur niveau, les États se sont donc également mis à l’œuvre. En France, la loi de transition énergétique pour une croissance verte (LTECV) de 2015 vient imposer des lignes directrices, en inscrivant notamment l’« urgence climatique » et l’objectif de neutralité de carbone en 2050 au sein du code de l’énergie. Puis, la loi relative à la transformation des entreprises (Pacte) de 2019 a consacré la notion d’entreprise à mission en offrant la possibilité aux sociétés de se doter d’une « raison d’être » (). Elle prévoit également la prise en considération des « enjeux sociaux et environnementaux de son activité » ().

Au fil des ans, les sujets ESG ont pris de l’importance, les normes adoptées en matière de finance durable se sont multipliées et les obligations faites aux divers acteurs sont apparues en cascade. Ainsi, l’UE a poursuivi son travail pour favoriser la transparence et combattre l’écoblanchiment (I) tout en encadrant les professions de la finance et de l’assurance afin de promouvoir une approche plus durable (II).

Déjà abonné ? Identifiez-vous. S'identifier
ou découvrez notre offre spéciale d'abonnement

TOUTE L’ACTUALITÉ DU DROIT & DE LA GESTION PATRIMONIALE

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié
Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Il semble que vous utilisiez un ad-blocker !

Droit & Patrimoine se finance par la publicité afin de vous offrir un contenu de qualité.

Deux solutions vous sont proposées :

Désactivez votre ad-blocker

Abonnez-vous à Droit & Patrimoine

Je m'abonne