
Turbulences sur la proposition de loi Devoir de vigilance des sociétés mères
« Au contraire, ce texte est conforme à nos intérêts économiques et présente même un avantage concurrentiel car les consommateurs exigent de plus en plus que les produits soient réalisés dans les meilleures conditions, la réputation des entreprises est désormais en jeu », a rétorqué Didier Marie, s’appuyant sur l’exemple du récent scandale Volkswagen. « La France a la responsabilité d’être pionnière ». Il a également réfuté le reproche tiré de la qualité juridique du texte, s’appuyant sur sa conformité au cadre international, au droit de la responsabilité français et au Code de procédure civile.
Le texte passera donc en séance dans sa version telle qu’adoptée par l’Assemblée nationale le 30 mars dernier, et devrait revenir ensuite chez les députés en février.
Laure Toury