Banque privée : l’image s’améliore globalement
Banque privée rime plus avec conseil personnalisé que cherté. Tel est l’un des enseignements principaux de la deuxième édition de l’observatoire lancé l’an dernier sur le secteur par SwissLife Banque Privée avec OpinionWay (respectivement 28 et 21 %, contre 12 et 23 % l’an dernier). Pour rappel, l’enquête est conduite auprès de foyers disposant de revenus annuels nets supérieurs ou égaux à 72 000 euros (v. Dr. & Patr. 2014, n° 235, p. 14). À relever aussi, la recherche prioritaire de conseils patrimoniaux et fiscaux (67 %), en matière de placements mais aussi de retraite et d’assurance (+ 7 points), avant celle de la rentabilité élevée (60 %). L’image s’améliore également sur la question sensible de l’évasion fiscale : globalement, 37 % des personnes interrogées pensent que les banques privées « incitent plutôt à la fuite des capitaux », en retrait de 5 points, 18 % diraient qu’elles « contribuent plutôt à faciliter [leur] rapatriement » et 45 % ne savent pas. Un bémol cependant : les clients de banques privées, moins indécis que l’an dernier sur cette question, sont plus nombreux à penser que ces établissements ont tendance à favoriser l’évasion fiscale (+ 7 points à 41 %). Enfin, si les clients sont en général plus satisfaits de leur relation avec leur banque privée (+ 16 points, à 81 %), 66 % la qualifient de « normale » et seulement 15 % de « très privilégiée ».
Laure Toury
Paru in Dr. & Patr. 2015, n° 246, p. 15 (avr. 2015)