3 questions à Albert Galloy, chez Visa, sur le don sans contact
D&P : En quoi consiste le don sans contact ?
A. G. : Le projet est né d’une rencontre avec la fintech HeoH, spécialisée dans les nouvelles façons de collecter les dons. Notre volonté était de construire un outil qui soit facile à comprendre afin que les visiteurs aient envie de faire un don pour la rénovation du lieu touristique qu’ils visitent. La borne, conçue par HeoH, permet ainsi aux visiteurs de faire un don au moyen d’une carte de paiement Visa sans contact ou d’un smartphone équipé d’une application de paiement mobile. Le montant du don est quant à lui fixé par le site touristique et peu élevé, deux ou trois euros, afin de permettre au plus grand nombre de faire un geste.
D&P : Pourquoi avez-vous développé le don sans contact ?
A. G. : Le don sans contact permet de rapprocher le patrimoine, témoignage de notre histoire transmis aux nouvelles générations, avec la nouvelle technologie et les nouvelles façons de payer qui sont en train de se mettre en place. Aujourd’hui, les sites qui veulent recueillir des dons pour leur rénovation peuvent installer une borne et nous pouvons imaginer, demain, la présence de bornes dans d’autres lieux, tels que des hôpitaux par exemple.
D&P : Est-ce que ce don peut donner lieu à une réduction d’impôt ?
A. G. : Oui car la personne donne avec sa carte. En renseignant le numéro de celle-ci sur le site d’HeoH, chacun peut voir tous les dons qu’il a effectués et demander un reçu fiscal.
Propos recueillis par Clémentine Delzanno
Interview publiée dans Droit & patrimoine l'Hebdo 2016, n° 1069 (19 sept. 2016)