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Avocats collaborateurs, état des lieux

Par Anne Portmann

  La commission collaboration du CNB a restitué, lors de ses deux dernières assemblées générales, le résultat de l’enquête lancée auprès des avocats collaborateurs et des cabinets pour nourrir la réflexion sur l’avenir de la profession. Doublée d’une grande consultation nationale qui a été prolongée jusqu’au 30 juin prochain, l’enquête révèle les mutations en cours dans les cabinets d’avocats.v

Une première salve de résultats a été présentée, en deux volets. Le premier concernait le profil des collaborateurs, qui sont à 75 % des femmes. Il est toutefois intéressant de constater qu’après 10 ans d’exercice, 77 % des hommes restent collaborateurs, contre 68 % des femmes. Contrairement à quelques années auparavant, la recherche d’un contrat de collaboration, que ce soit le premier ou les suivants, semble relativement rapide puisque la majorité trouve un contrat en moins de trois mois, souvent dans le cabinet où le stage a été effectué, ou en répondant à une annonce ou via le réseau. Quelque 92 % des collaborateurs exercent à temps plein, mais l’enquête révèle qu’étonnamment, 4 collaborateurs sur 5 n’ont fixé aucun objectif de temps passé ou de facturation avec le cabinet. Et même lorsqu’un objectif est fixé, quel qu’il soit, entre 53 et 67 % des collaborateurs indiquent manquer de temps pour développer leur clientèle personnelle. Ils sont 57 % à ne consacrer qu’une demi-journée par semaine à cette tâche. Environ 77 % estiment que le cabinet leur met à disposition des moyens pour traiter leurs dossiers personnels. Toutefois, plus de la moitié refuserait de saisir le bâtonnier en cas de problème dans l’exécution du contrat de collaboration, notamment en raison des craintes pour la suite de leur carrière. S’agissant du niveau de rétrocession d’honoraires, il atteint entre 2 000 et 3 000 € chez 30 % des collaborateurs, mais la majorité (38 %) se situe dans la tranche allant de 4 000 à 8 000 €.

Des divergences de perception entre cabinets et collaborateurs

Les deuxième et troisième volets de l’enquête étaient respectivement consacrés à la perception de la situation par le cabinet et à la comparaison des points de vue. Sur la nature de la collaboration d’abord, si les cabinets indiquent employer ou vouloir employer presque 11 % d’avocats salariés, xales collaborateurs indiquent être salariés à 4,3 % seulement. Cette différence devrait interroger. Les collaborateurs estiment à 61 % qu’il est « essentiel » de pouvoir développer une clientèle personnelle. Ce n’est vrai que pour 54,6 % des cabinets, 6,2 % d’entre eux estimant même que ce n’est pas adapté aux réalités du marché ou de leur champ d’activité. Par ailleurs 3 % des cabinets pensent que leurs collaborateurs n’ont aucun dossier personnel, alors que de leur côté, ces derniers sont 36,9 % à indiquer qu’ils n’en ont pas… Et pour les cabinets, ceux qui n’ont pas de clientèle personnelle n’en veulent simplement pas (39,3 %) et ne manquent de temps pour la développer seulement pour 14,3 % des cabinets. Côté collaborateurs, 83,8 % indiquent pourtant manquer de temps…

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