Spécial n°1000 de Droit & patrimoine l’hebdo: l'interview
Bien caché dans l’ombre du mensuel, l’Hebdo de Droit & Patrimoine a accepté de se confier à la rédaction à l’occasion de son 1000ème numéro.
D&P: Pourriez-vous nous rappeler votre parcours ?Compagnon de Droit & Patrimoine depuis toujours, je suis son alter ego hebdomadaire. J’ai donc déjà 22 ans mais toujours ma ligne d’origine, 4 pages de synthèse d’actualités juridiques et professionnelles bien tassées. En revanche, je ne peux nier avoir été reliftée deux fois (v. photos avant/après ci-contre), un passage obligé dans la presse, même juridique. Et même lorsque l’on est pionnier dans les gènes. À cet égard, je tiens à saluer l’héritage des fondateurs de Droit & Patrimoine, Jean-Denis Errard, directeur de la rédaction, et de Jean-Pierre Bertrel, conseiller de la rédaction, et mon parrain, le regretté Yves de Thévenard, en charge de la synthèse de l’actualité juridique jusqu’en 2008.
D&P: Quelles sont vos missions ?J’offre une synthèse hebdomadaire de l’actualité réglementaire, jurisprudentielle et professionnelle, par une sélection commentée d’arrêts récents et la couverture de l’actualité professionnelle et réglementaire, sans oublier les incontournables indices et taux, l’agenda et la revue de presse. Depuis 2011, j’invite également un expert à répondre à trois questions – sauf cette semaine puisque c’est moi l’invité ! Du mercredi, ma date de parution a été avancée au lundi, mais j’arrive sous format numérisé avant le week-end (après avoir connu l’époque du fax).
D&P: En ce 1 000ème n°, quel est votre regard sur la période écoulée ?Étonné d’abord par l’accélération des réformes d’ampleur et leur relative maîtrise par leurs initiateurs, et la prise de conscience tardive de la concurrence des systèmes juridiques, par exemple. Attendri ensuite par la permanence de certains débats ou combats comme sur le périmètre respectif des professions et l’aide juridictionnelle (v. échos). Le recul pris sur ces 22 ans écoulés doit rendre d’autant plus attentif aux mutations à venir, qu’elles viennent du législateur, de la jurisprudence ou des professions elles-mêmes. Je n’y manquerai pas, sous la direction scientifique de Laurent Aynès, avec l’aide de vous, mesdames de la rédaction, et du duo alerte chargé de la synthèse de la jurisprudence, Cécile Le Gallou et Pauline Pailler.
Propos recueillis par la rédaction