L'Université de Saint-Étienne ouvre un cursus "droit des affaires médicales"
Le 18 mai 2016, l'Université Jean Monnet a annoncé qu'elle allait proposer aux étudiants en droit ayant réussi leur première année ainsi qu'aux étudiants de médecine ayant obtenu une note supérieure à 10 au concours de première année, de suivre une Licence 2 et 3 option « affaires médicales ». Un cursus « original et unique en France », assure l'Université.
Portée par la faculté de droit de Saint-Étienne en partenariat avec la faculté de médecine de la même ville, cette nouvelle formation souhaite répondre au besoin de « professionnels du droit disposant de connaissances transversales aptes à anticiper et prévenir les risques encourus par les industriels, les établissement, les prestataires de services et les professionnels de santé impliqués dans l'utilisation des nouveaux concepts et outils » nés dans le secteur de la E-santé − qui consiste en « l'application des technologies de l'information et de la communication au domaine de la santé et du bien-être », définit l'Université Jean Monnet − et de la M-santé − qui correspond à « la santé par recours à la téléphonie mobile », précise l'Université.
Débouchés
L'Université Jean Monnet indique que la création de ce cursus « répond à l'invitation de la Commission européenne en anticipant l'application de dispositif qui conduit à l'émergence de nouvelles carrières et missions dans le monde de la santé ». Et se basant sur un rapport du 1er juillet 2014 de France Stratégie sur « les métiers en 2022 », l'Université prédit que « les missions classiques de directeur juridique, responsable ou chargé des affaires médicales au sein des industries de santé ou établissement de santé seront élargies et augmentées ».
Clémentine Delzanno