3 questions à la présidente du Marché immobilier des avocats
D&P : Comment et quand est née l’association Marché immobilier des avocats ?
C. B.-C. : Une association en faveur du développement de l’avocat mandataire en transactions immobilières avait été créée par le barreau de Saint-Étienne qui s’était ensuite rapproché du barreau de Lyon, lui-même s’étant tourné vers la Conférence des bâtonniers. Une dizaine de bâtonniers ont rejoint cette initiative et en avril 2015, nous avons signé les statuts portant création de l’association du Marché immobilier des avocats ou MIA. Aujourd’hui, 48 barreaux sont adhérents par l’intermédiaire de leur bâtonnier ce qui permet à chaque avocat de ces barreaux d’adhérer individuellement pour 100 euros par an. Et actuellement, nous comptons 350 avocats adhérents.
D&P : Quelle est la mission de l’association Marché immobilier des avocats ?
C. B.-C. : Le MIA a pour mission d’assurer un soutien purement logistique en expliquant quels sont les actes à accomplir et comment les rédiger. De plus, par le biais de l’association, les avocats ont accès à des prestations à prix négociés notamment pour des prestataires chargés de faire visiter les biens, pour les espaces publicitaires sur des sites d’annonces immobilières ou encore pour des diagnostiqueurs. Nous allons par ailleurs mettre en place une offre de formation interactive par Internet.
D&P : Comment se démarque-t-elle de l’Association des avocats mandataires en transactions immobilières créée en novembre 2009 ?
C. B.-C. : L’Association des avocats mandataires en transactions immobilières est très utile car elle réunit tous les avocats intéressés par la matière. Il n’y a aucune raison pour que les deux associations s’opposent car nous n’apportons pas la même chose. Le MIA apporte une aide technique et a pour volonté d’aider les confrères qui veulent se lancer en tant que mandataires en transactions immobilières et qui demandent de l’aide.
Propos recueillis par Clémentine Delzanno
Interview publiée dans Droit & patrimoine l'hebdo 2016, n° 1058 (30 mai 2016)