Une résidence séniors financée par un emprunt obligataire
Pour financer l’une de ses prochaines résidences, qui sera située à Paray-le-Monial et dont l’ouverture est programmée au second trimestre 2017, Villa Médicis (v. Dr. & patr. 2014, n° 241, p. 12) a en partie opté pour un emprunt obligataire, celui-ci représentant environ 8 % du montant de l’investissement de l’opération. Au total, 140 obligations représentant une valeur de 2 millions d’euros sont émises. « Paray-le-Monial est un lieu mondialement connu pour son pélerinage », explique Hubert Rouy, fondateur du groupe Villa Médicis. Il explique qu’il a choisi de lancer un placement obligataire « pour créer une sorte de fédération de gens qui s’intéressent au produit lui-même car même si c’est purement financier, les investisseurs savent à quoi sert leur argent ». Un point important pour Hubert Rouy qui insiste sur le fait que son groupe n’a pas pour mission « de vendre du béton mais de servir des personnes », en l’espèce des personnes âgées.
Ce placement obligataire, rémunéré au taux de 5 % brut annuel garanti sur 10 ans sans frais de gestion, est émis par la SAS Résidence services Villa Médicis Paray-le-Monial dont la maison-mère, le groupe Sorefi, s’est portée caution. Concrètement, Sorefi « se porte garante et suppléera à toutes déficiences éventuelles de la SAS tant sur le capital que sur les intérêts dus aux souscripteurs », explique Hubert Rouy. Ces derniers ont par ailleurs la possibilité de bénéficier d’un remboursement anticipé des titres lors des 8e et 9e années.
Clémentine Delzanno
Article publié dans Dr. & patr. 2015, n° 253, p. 13 (déc. 2015)