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3 questions au président du Conseil des barreaux européens sur son mandat

Par DROIT&PATRIMOINE

Président de la Law Society of Scotland en 2006-2007, Ruthven Gemmell WS a pris la présidence du Conseil des barreaux européens (CCBE) le 1er janvier 2017.

D&P : Quel est le programme de votre présidence ?
R. G. : Le programme de ma présidence sera, en grande partie, dédié à l’avenir de la profession. Dans le cadre de la publication du 10 janvier dernier par la Commission européenne du « Paquet Services », le CCBE va suivre en détails l’évolution de son adoption par les institutions étant donné son impact potentiel sur la réglementation de la profession d’avocat. De plus, le projet « Les avocats européens à Lesbos », le séminaire sur la formation des avocats et le lancement de la « plateforme européenne de formation » figureront aussi sur l’agenda.

D&P : Le CCBE vient de publier un guide pour le renforcement de la sécurité informatique des avocats contre la surveillance illégale. Les avocats européens font-ils toujours l’objet de telles surveillances ?
R. G. : Vu les dossiers délicats souvent traités par les avocats, ces derniers sont susceptibles d’être la cible d’une surveillance illégale et de cyber-attaques par des tiers. En 2015, après que le gouvernement néerlandais a admis qu’il surveillait illégalement le cabinet Prakken d’Oliveira, le CCBE est intervenu avec succès dans cette affaire. Il en résulte une obligation pour l’État néerlandais de cesser toute surveillance des communications des avocats jusqu’à la mise en place d’un contrôle indépendant. Pour le CCBE, la protection du secret professionnel est essentielle.

D&P : Vous avez rejoint le CCBE en tant que représentant écossais de la délégation britannique en 2007. Comment les avocats britanniques appréhendent-ils le Brexit au regard de leur activité ?
R. G. : Le président ne représente aucune délégation, mais bien tous les membres du CCBE. Ma présidence a été proposée par le barreau écossais (la Law Society of Scotland), mais je suis avant tout européen. Par conséquent, ma présidence (comme celle de tous mes prédécesseurs) sera pleinement consacrée à la poursuite des travaux du CCBE et à la promotion des relations si fructueuses et construites au fil des ans avec les institutions européennes.
En ce qui concerne le Brexit, nous ferons tout notre possible pour qu’il soit négocié dans le meilleur intérêt des citoyens. Le CCBE a d’ailleurs mis en place un groupe de travail pour analyser les impacts potentiels du Brexit sur les avocats et – surtout – sur les citoyens.

Propos recueillis par Clémentine Delzanno




Interview publiée dans Droit & patrimoine l'Hebdo 2017, n° 1084, p. 3 (16 janvier 2017)
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